Tout d'abord BRAVO, à la très belle enquête faîte par les journalistes du COURRIER DE LA MAYENNE www.courriermayenne.com dans son numéro du jeudi 24 novembre 2005.
Nous souhaitons avoir très souvent des enquêtes aussi approfondies, hors période électorale, et qui nous montre que DES ELUS DE BASE ont une liberté de parole, qu'on ne retrouve pas dans leurs actes lorsqu'ils sont en ASSEMBLEE, ou lorsqu'il faut voter !
Maintenant une analyse personnelle, au travers de ce que nos conseillers généraux ont déclaré, et qu'il est conseillé de garder...car on pourra reparler de toutes ces déclarations au cours de la prochaine campagne électorale des cantonales pour mars 2008 !
LES DEPENSES DE COMMUNICATION
Il est évident ici, qu'une fois de plus la stratégie de communication du Conseil Général de la Mayenne n'est pas bonne, et les dépenses somptuaires engagées - Marc Bernier :...le budget de la communication se monte à 1, 15 millions d'€ -soit 7 543 000 F...- ne sont pas à la hauteur des résultats, et encore Marc Bernier ne tient pas compte des budgets annexes de communication imputés sur le Comité Départemental du Tourisme et divers autres filiales du Conseil Général.
Pour conforter cette analyse un chiffre : Les blogs d'un "agitateurs d'idées en Mayenne" faisaientt plus de visiteurs en Octobre 2005 que le site officiel du Conseil Général...
Combien sont payés les contractuels qui sont chargés du service communication ?
LES DEPENSES DE PERSONNEL
Ici, on a eu droit à un gros plaisantin : l'élu d'Evron Michel Nicolas qui déclarait :...les frais de fonctionnement de cabinet du président, peuvent être revus à la baisse. On n'en connait pas le montant, il faudrait faire un audit sur les dépenses de personnel, celà serait enrichissant...
Monsieur LE PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL, faut-il vous rappeler que cet élu faisait partie de votre commission permanente, et était l'un de vos vice-président, et qu'il était incapable de lire un budget, car toutes ces informations figurent dans les documents que vous lui remettez. Enfin, ce genre de remarque est généralement le propre des élus d'opposition...Alors qu'attendiez-vous pour lui retirer sa délégation, car là, cet élu nous montrait qu'il n'avait pas confiance en vous ! Paix à son âme il est décédé le 07 janvier 2006 !
Monsieur le Président Jean ARTHUIS, ce n'était pas avec les élus des Coëvrons de l'époque : Michel Nicolas, André Rocton et René Heurtebize, que vous pouviez réussir l'AVENIR DE LA MAYENNE et des Coëvrons !
Photos, collection personnelle et privée Eric TOUATI septembre 2002.
De plus l'élu Michel Nicolas, aeu beau tenter de récupérer les arguments politiques publiés sur nos blogs de l'époque, dans sa bouche celà ne paraissait pas sérieux, surtout lorsque l'on sait qu'il n'a cessé de créer de nouveaux postes à la Mairie d'Evron, augmentant sans cesse le budget frais de personnel de la Ville d'Evron, mais également en soutenant toutes les créations de postes INUTILES sur la Communauté de Communes du Pays d'Evron ou du SVET des Coëvrons.
Ses prises de positions ne l'ont pas sauvé de la dérive qui a mené à cet accident mortel de santé le 07 janvier 2007 !
LES SUBVENTIONS AUX COMMUNES
Ici, il devient très intéressant de voir les prises de positions de plusieurs conseillers généraux :
- Jean Noël RAVE (Incroyable mais vrai : ce coiffeur à la retraite est devenu Président du S.V.E.T. en mai 2009, et n'a jamais gagné autant d'argent de sa vie quand il était en activité : aux environs de 5 000 € nets par mois, dont une majorité nette d'impôts...), le co-visiteur du Préfet de la Mayenne avec les élus corrompus d'Evron pour exiger l'
expulsion d'un fonctionnaire de la Mayenne en mars 2005 [ce 02 janvier 2009 il est toujours là, pendant qu'on a déjà deux enterré, en attendant la suite...parmi les corrompus...] :...il faudrait peut-être aussi revoir notre système de subventions et arrêter le saupoudrage à gauche et à droite pour les fêtes locales, les manifestations sportives...
- Elisabeth DOISNEAU : ...moins de subventions pour les collectivités...il est sûrement possible de faire des économies d'échelle en travaillant avec l'intercommunalité...On croirait entendre PHILIPPE SEGUIN au Congrès des Maires la semaine dernière et la publication du RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES sur les abus et gaspillages générés par les pratiques des LOIS SUR L'INTERCOMMUNALITE !
- André DEROUIN :...retarder la restauration de Sainte SUZANNE...Oh, OUI, qu'il a raison, car cette danseuse de quelques élus du Conseil Général et de quelques fonctionnaires locaux ou de l'ETAT est un vrai gouffre financier et ne sert quasiment à rien...Pourquoi ne pas trouver un partenariat avec un investisseur privé pour que ce site créé vraiment de la richesse économique et pas un simple "gadget" supplémentaire dans les Coëvrons ?
- Marcel ROUSSEAU a, il faut le reconnaître beaucoup d'humour : ...il n'est guère envisageable de réaliser des économies...Mais où va-t-il chercher celà ? Bien sûr que des économies sont possibles, à condition de ne plus raisonner comme dans les années 60-70 ou tout était à faire. Et surtout commencer par supprimer les CONSEILS GENERAUX = 4 200 conseillers généraux en moins à payer = 600 000 000 € d'économies par an sur les finances locales !
- Jean TONNELIER a une très bonne remarque concernant les entreprises :...ce n'est pas parce qu'on va donner 10 000 Francs [un conseiller général qui n'a pas compris qu'on est à l'heure de l'€ depuis plusieurs années] à une entreprise que ça va l'aider. Ou alors , c'est que l'entreprise n'est pas sérieuse... Mais là où il n'est pas sérieux c'est quand on sait que le Conseil Général donne des subventions très importantes à des Sociétés qui se portent très bien pour se délocaliser de Neau à Evron par exemple comme pour la Société Laval Mécanique devenu en 7 kms Evron Mécanique pour bénéficier des subventions du Conseil Général mais également du Conseil Régional, comme d'un cadeau de près de 100 000 € de la ville d'Evron, déguisés comptablement en voies et réseaux au Budget 2003-2004 !
- Philippe HENRY a le plus de lucidité, avec Marc BERNIER :...cela passe inévitablement par une gestion plus rigoureuse...Ne serait-il pas plus simple et moins coûteux surtout, si les collectivités locales collectaient l'impôt directement ? Voilà une réflexion très intelligente, et il faut pousser la logique jusqu'au bout, comme elle a étée faite publiquement plusieurs fois dans des colloques nationaux en présence de Jean Pierre FOURCADE, ou du Ministre de la Réforme de l'ETAT en 2003 et 2004 : SUPPRIMONS LE PRINCIPE ORDONNATEUR - COMPTABLE, et ainsi nous ferons des économies très importantes de frais de fonctionnement de gestion des comptabilités des collectivités locales.
Prenons également exemple sur la gestion des collectivités locales du QUEBEC, comme je l'ai découvert dès 1984 -lors de mon premier mandat de conseiller municipal de Plouharnel 56 -...
Plus de transparence dans la gestion publique, Plus d'utilisation des moyens modernes de traitement,
Plus de pouvoirs aux CHAMBRES REGIONALES DES COMPTES en leur confiant un budget financier autonome pour financer des Cabinets Privés chargés d'effectuer des contrôles à leurs demandes et sous leurs directions de l'ensemble des organismes publics de leur territoire,
Plus de sanctions contre les élus incompétents -une minorité-, Plus de mise en commun des moyens au niveau des intercommunalités, Moins de GASPILLAGE et de MULTIPLICATION des frais de fonctionnement des INTERCOMMUNALITES comme le préconise le Rapport de la Cour des Comptes présenté par le 1er PRESIDENT PHILIPPE SEGUIN ...
- Le groupe lavallois des élus de gauche (on était en 2005 depuis ils ont pris le pouvoir à Laval : RESULTAT + 26 % pour les impôts des personnes privées et + 16 % pour la TAXE PROFESSIONNELLE ...) : Claude GOURVIL, Nicole PEU, Guillaume GAROT, Yanne KIESSLING et Michel FERRON fait fausse route...les jardins maternels sont un échec : faut-il s'obstiner à maintenir le financement de cette expérimentation...le Parc d'activités de Vaiges est un fiasco...Pour les jardins maternels il faut continuer l'expérimentation, les enfants de moins de 3 ans n'ont pas être accueilli dans les maternelles, mais à être dans des structures adaptées proche des garderies...
Le Parc d'activités de Vaiges est bien un échec, mais il faut le transférer à la future Communauté de Communes UNIQUE du Pays des CO-Evron (présidée, nous l'espèrons par MARC BERNIER ) et y donner une nouvelle orientation : un grand parc de loisirs et de sports avec de l'hébergement touristique, ou tout autre activité à vocation ludique pour les Mayennais, mais aussi pour attirer une population de vacanciers dans un périmètre de 200 à 300 kilomètres -dont la région Parisienne-
Pourquoi ne pas prendre exemple sur ce qui a été créé dans les Deux Sèvres autour du thème de la Pêche...?
Ou un grand Luna-Park permanent qui serait un lieu de repli l'hiver pour tout un secteur professionnel liéé au monde de la Fête Foraine et des Industriels Forains ?
Il est vrai, qu'ici en Mayenne, on est pas très ouvert aux idées des autres ! En MAYENNE www.lamayenne.fr on aime pas les étrangers (à la Mayenne...). Ils préfèrent se reproduire entre eux , surtout dans le milieu politique local !
- Alain GUINOISEAU, joue les originaux, dans ce marigot :...je n'ai jamais vu de gabegie. Il y en a beaucoup plus au Conseil Régional où ils ont embauché beaucoup de personnes et disposent de belles voitures de fonction...Si il y a beaucoup plus au Conseil Régional c'est qu'il y en a au Conseil Général !
- On allais oublier l'incontournable Norbert BOUVET [ le suspendu de Permis de Conduire par FABIENNE BUCCIO : Préfète de la Mayenne, en 2007, POUR CONDUITE EN ETAT D'IVRESSE -source Gendarmerie Nationale-], qui attaquait publiquement en Assemblée Générale des Maires en octobre 2003 : ...s'il y avait un lien plus étroit entre les élus des communes et l'ensemble du système social, on limiterait ces dépenses...
On doit se pincer en entendant ce genre d'absurdité quand on connait le nombre de réunions, de commissions ou siègent théoriquement les conseillers généraux, le nombre de fonctionnaires du Conseil Général dans les antennes locales -voir Evron par exemple à l'intérieur de la Mairie au 2ème étage-...
Enfin, l'un des secteurs où il y a tout à revoir est placé sous la responsabilité directe de Norbert BOUVET, pour un résultat quasiment nul : le TOURISME...Tout est à revoir au Comité Départemental du Tourisme, sans compter les gaspillages...Un exemple : le conseil général a financé un 2ème site internet pour le SVET des Coëvrons, alors qu'il existait déjà un site qui demandait juste à être améliorer !
D'ailleurs JEAN ARTHUIS A PREFERE LE VIRE DE LA PRESIDENCE DU C.D.T. 53 après les élections de mars 2008, pour qu'il puisse faire plus de tourisme entre Villiers Charlemagne et Evron avec sa nouvelle "souris" : CHANTAL CHOPLAIN, l'ancienne de son pote de voyages MICHEL NICOLAS !
Si, il y en a un qui n'a pas de leçon à donner c'est bien Norbert BOUVET, mais il est vrai qu'il rêve toujours de la Présidence et d'un poste de Sénateur...il peut toujours rêver !
Va-t-on, comme le laisse penser, les positions politiques du Patron Politique de Jean ARTHUIS, le béarnais BAYROU, vers un nouvel axe : U.D.F - Parti SOCIALISTE ???
Depuis 2005 JEAN ARTHUIS a évolué vers SARKOZY pour pouvoir sauver sa PRESIDENCE de la COMMISSION FINANCES au SENAT en septembre 2008, avec tous les avantages annexes !
On est en droit de le penser avec les hausses, des impôts locaux, permanentes !
Le BILAN JEAN ARTHUIS en MAYENNE entre 2005 et 2009 = + 26 % de hausse des impôts départementaux !
Nous concluerons par un extrait des déclarations de Jean ARTHUIS, au SENAT, le jeudi 24 novembre 2005, où votre serviteur était dans la Tribune du Public, après un déjeuner au restaurant du Sénat avec des amis Sénateurs :
... Une nouvelle culture est à l'oeuvre, voulue et conçue par la représentation nationale, votée dans un consensus supra- partisan, dictée par la nécessité de mettre un terme aux dysfonctionnements de l'État, à l'impéritie de la gestion publique ainsi qu'à l'immobilisme de la sphère étatique.
Alors que le « modèle français » paraît être à bout de souffle, ou en tout cas soumis à rude épreuve, comme en témoignent le niveau du chômage, les déficits abyssaux et les montagnes de dettes publiques, sans parler des violences urbaines, le renouveau est attendu. Il n'est plus question de jouer les prolongations dans l'attente des secours de la providence.
S'il est vrai que la LOLF n'est pas en soi une politique, elle doit cependant constituer désormais l'instrument de la lucidité de tous ceux qui prennent des décisions politiques. Certes, la LOLF n'est qu'un levier, un éclairage, un mode de gouvernance ; elle sous-entend la transparence et met l'accent sur l'obligation pour tout agent public de rendre compte de sa gestion. A sa façon, elle nous invite à rompre avec nos procédés approximatifs, puisque, dorénavant, les comptes publics devront être lisibles, vérifiables et sincères.
Allant jusqu'au bout de sa logique, notre nouvelle Constitution financière charge la Cour des comptes de certifier la régularité, la sincérité et la fidélité des comptes de l'État. Mes chers collègues, la révolution est en marche !
Il n'y a plus de place pour la créativité conceptuelle, les petits arrangements de présentation budgétaire, les trompe-l'oeil, les petites tricheries convenues pour sauver les apparences et tenter de se mettre à l'abri des remontrances bruxelloises et, en fin de compte, se rassurer à bon compte. Il n'est donc plus question d'abuser les citoyens et de rendre impossible toute tentative de pédagogie, au nom de l'habileté politique.
Une ère nouvelle s'ouvre. C'est donc, messieurs les ministres, l'heure de vérité pour ce premier projet de loi de finances présenté sous l'empire de la LOLF.
Au moment où s'ouvre la discussion budgétaire, je voudrais tenter de répondre à trois questions. Le projet de budget pour 2006 est-il sincère ? Est-il l'expression de la réforme de l'État ? Enfin, les dispositions qu'il contient peuvent-elles stimuler la croissance et résorber le chômage ?
Première question : le budget est-il sincère ?
En juin dernier, monsieur le ministre de l'économie et des finances, vous avez tiré la sonnette d'alarme en affirmant que « la France vit au-dessus de ses moyens ». Votre projet de budget, avec un déficit prévisionnel de 46,8 milliards d'euros, ne dément pas votre observation, surtout si l'on prend en compte les déficits prévisionnels des régimes obligatoires de protection sociale et l'assurance chômage, qui représentent, au total, plus de 60 milliards d'euros de déficit public - soit près de 2 000 euros de déficit par seconde ! - et qui viendront s'ajouter aux 1 100 milliards d'euros de dette publique.
À cet égard, il est sage de ne pas oublier que l'État supporte également la dette des droits à pension des fonctionnaires, qui est de l'ordre de quelque 800 milliards à 900 milliards d'euros.
Pour aller jusqu'au bout de l'exigence de sincérité, il conviendrait, en outre, de tenir compte des engagements souscrits par l'État en faveur d'organismes dont les dettes sont des dettes de l'État. Nous attendons donc les conclusions de la mission que vous avez confiée à Michel Pebereau, monsieur le ministre, pour avoir confirmation de nos analyses à ce sujet.
S'agissant de l'évolution des dépenses publiques, votre proclamation selon laquelle le cap du « zéro volume » est respecté s'expose quelque peu à la critique.
La suppression des crédits alloués à la sécurité sociale en compensation des exonérations de cotisations liées à la réduction du temps de travail constitue un heureux arrangement. En effet, si les crédits en cause étaient restés inscrits au budget général, il eût fallu, du fait de leur poids relatif - 18,9 milliards d'euros, soit une progression de10 % - faire face à près de 0,4 % de progression du volume de la dépense publique.
Par ailleurs, la débudgétisation des crédits alloués à l'Agence pour le financement des infrastructures de transport, l'AFIT, à l'Agence nationale de la recherche, l'ANR et à l'Agence de l'innovation industrielle, l'AII, par prélèvement sur les ressources de privatisation, permet au Gouvernement, de manière optique, de ne pas avoir à constater une évolution significative du volume des dépenses publiques.
A cet égard, je voudrais dire que, face à une situation donnée, tout gouvernement peut faire le choix d'un supplément de dépense publique. L'option est parfaitement respectable et mieux vaut qu'elle soit assumée comme telle.
En outre, le recours massif aux dépenses fiscales vous dispense, messieurs les ministres, de faire apparaître de nouveaux crédits budgétaires. Ne perdons pas de vue, mes chers collègues, que de telles pratiques « plombent » les recettes des budgets à venir....
Il y a ce qu'on dit à Paris, et il y a ce que l'on pratique en MAYENNE !
Il y a le JEAN ARTHUIS du bocage Mayennais et le JEAN ARTHUIS des ors de la REPUBLIQUE à PARIS !
La "girouette" de CHATEAU GONTIER !
JEAN ARTHUIS, on vous plaint avec une telle équipe de bras cassés, ils ont vraiment besoin d'une remise en ordre, car, à les entendre TOUT EST A REVOIR DANS VOTRE GESTION DU DEPARTEMENT !
Qui sera le premier à voter contre les subventions au prochain budget 2006 ?
Ce numéro du Jeudi 24 novembre 2005 du Courrier de la Mayenne est à conserver précieusement !