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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 07:23

Nous allons vous remettre en première ligne quelques uns des principaux médias qui ont déjà consacré des reportages au fondateur de ce réseau de blogs, sites et compagnies, afin de montrer le chemin parcouru, et surtout, pour certains leur prouver qu'à tous moments, il n'y a aucun problème pour MOBILISER TOUS LES MEDIAS, lors de la sortie du livre qui est terminé, mais ne sera publié que d'ici quelques semaines, pour des raisons stratégiques par rapport à plusieurs dossiers en cours...

 

etavril2008.jpgOn commence avec LIBERATION de Août 2003...à la Mairie d'Evron la corruption continue, les méthodes ont peu changé, et le contentieux va être sérieusement relancé sur le plan judiciaire, face au refus de JOEL BEDOUET de signer une "paix des braves" alors que toutes les nouvelles pièces récupérées grâce à la C.N.I.L. www.cnil.fr et la www.cada.fr prouvent que depuis septembre 2002, avec la complicité du LIEUTENANT ALAIN MANCEAU, des 4 PREFETS de la MAYENNE dont le dernier ERIC PILLOTON, et du service police politique de LAVAL plus connu sous le terme de R.G. : les élus voyous et pour certains délinquants-alcoolique routier comme ANDRE ROCTON et NORBERT BOUVET ont pu MENTIR, PRESENTER DE DOCUMENTS FALSIFIES et CACHER LA VERITE aux instances judiciaires et administratives jusqu'à des mois récents : LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS, LA BALLE EST DANS MON CAMP MAINTENANT ! Je serai sans concession pour qui que ce soit !

 

Société 19/08/2003 à 00h39 LIBERATION
A la mairie, la lutte désespérée du fonctionnaire trop zélé. 8 ans après ce n'est pas fini...

Recruté à Evron en mai 2002, Eric Touati s'est fâché avec le maire, qu'il assigne pour harcèlement moral.

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ROLLIN Guillaume

Une ville paisible ébranlée par l'arrivée d'un fonctionnaire «recruté pour faire le ménage» dans la vie politique locale. Des conseillers municipaux qui se rebiffent et se liguent pour obtenir sa tête. Le tout agrémenté de tracts anonymes drôlement féroces. Voilà plus d'un an que la petite ville d'Evron, en Mayenne, vit au rythme de «l'affaire Touati». Une banale querelle de pouvoir qui, au fil des mois, a pris des allures de feuilleton politico-judiciaire.

Perle rare. C'est un peu par hasard qu'Eric Touati s'installe à Evron. Originaire du Morbihan, ce fonctionnaire territorial qui se dit «proche de Chirac mais libre penseur» a toujours préféré les «mairies à problèmes». En mai 2002, à presque 45 ans, il veut «quelque chose de plus tranquille», «une municipalité en bonne santé financière, où il sera possible de mener des projets ambitieux». Quand il apprend que la mairie d'Evron recherche un nouveau directeur général des services (DGS), Touati pense avoir trouvé la perle rare : une petite ville de Mayenne dynamique et plutôt prospère, notamment grâce à son industrie agroalimentaire. Avec l'avantage d'être située à mi-chemin entre le Morbihan, où il envisage d'entrer en politique à partir de 2007, et Paris, où il conseille des élus.

Le 21 mai 2002, le maire de la ville, Michel Nicolas (1), également vice-président (UMP) du conseil général de Mayenne, le nomme à la tête de ses services. Les 8 000 habitants d'Evron découvrent alors Eric Touati, la quarantaine, célibataire et sans enfant.

Au début, le maire et son DGS s'entendent à merveille. Touati est un gestionnaire hors pair et un travailleur acharné. Michel Nicolas, confronté depuis plusieurs mois à de graves tensions au sein de son conseil municipal, voit en lui un allié indéfectible. Dès son arrivée, Touati épluche les dossiers de la mairie. «Certains n'ont pas aimé que je mette mon nez partout. Mais c'est ce que voulait Nicolas», précise-t-il. En août, il met le feu aux poudres en interdisant les enquêtes sur la vie privée des contribuables, menées depuis dix ans par des policiers municipaux (Complément d'info de la direction du blog :voir les vidéos aux journaux de 13h TF1 avec Jean Pierre Pernault, et les journaux de FR3, très bientôt vous aurez la même chose mais sur un autre dossier explosif : les expulsions des C.H.R.S. à Paris -les reportages ont déjà commencé, mais les publications n'auront lieu que plus tard pour des raisons stratégiques de communication...vous ne serez pas déçu...encore quelques semaines d'attente.). Le 26 septembre, 17 élus de la majorité et de l'opposition boycottent le conseil municipal et exigent le limogeage du DGS. Pris entre deux feux, le maire a encore du mal à trancher : «Le problème, concède-t-il à l'époque, c'est qu'il se prend pour... le maire. Il parle en mon nom, il prend des décisions. Bref, il déborde de son cadre. Il dérape. Et cela irrite pas mal de monde.»

Guerre d'usure. Le 7 octobre, Michel Nicolas cède finalement aux pressions de ses opposants. Il lance une procédure de décharge de fonction, qui doit prendre effet le 1er janvier 2003. «C'est à ce moment-là que j'ai compris que le maire me lâchait pour sauver sa majorité. J'ai servi de fusible», analyse Eric Touati. «Quand je suis rentré de week-end, le 2 janvier, le maire avait fait changer les serrures de mon bureau. J'ai retrouvé mes affaires déposées en vrac dans un local sans téléphone ni ordinateur. Depuis, je n'ai reçu aucun dossier, aucune revue professionnelle. On m'a mis au placard.»

Commence alors une véritable guerre d'usure. Le maire interdit à son DGS d'assister aux réunions de travail et aux conseils municipaux. Eric Touati, qui n'accepte pas d'avoir été «sacrifié», engage une procédure devant le tribunal administratif de Nantes pour obtenir l'annulation de la décharge de fonction. Les deux hommes s'évitent en public, mais s'attaquent dans la presse. Des tracts anonymes, qui dénoncent pêle-mêle «les gaspillages de l'argent public», «l'enrichissement personnel de plusieurs élus» ou «les privilèges de la secrétaire très particulière du maire», circulent en ville. «Un climat délétère, résume un commerçant. Au début, il y a eu un grand courant de sympathie pour Touati. Et puis les gens ont trouvé le combat excessif et Touati un peu borné. Résultat : les deux sont discrédités et plus personne ne gère la ville.»

Serrure. Le 27 mars, un médecin du travail arrête Eric Touati pendant sept semaines. Quand il se présente à nouveau à la mairie, le 9 mai, la poignée et la serrure de la porte de son bureau ont été retirées. «Le maire m'avait fait prévenir qu'il me virerait physiquement si je remettais les pieds à la mairie. Il n'en a même pas eu le courage.» Sans bureau mais déterminé à rester, Touati occupe le «bar» de la mairie. «Un problème pour nos chers élus, qui ne pouvaient plus prendre leur apéro», ironise-t-il. Après treize jours de bagarre psychologique, il obtient «un bureau de 8 m2, au fond d'un couloir, au rez-de-chaussée de la mairie. Avec pour seul mobilier : une table en bois, un ordinateur récupéré et un fauteuil que j'ai fini par piquer aux adjoints».

Eric Touati ne désarme pas. Au lieu de partir, il s'entête, «par principe», et assigne Michel Nicolas sous forme de citation directe pour harcèlement moral, le 24 mai. En attendant la décision du tribunal de Laval, qui a renvoyé l'affaire au 11 décembre, le fonctionnaire collectionne les coupures de presse sur les cas de harcèlement moral dans le travail. Un élu de la ville affirme : «Touati ira jusqu'au bout de son combat. Il est comme un animal blessé dans la nature.»

Complément d'information de la rédaction de ce blog :Cette phrase prononcée par Marc DENIS, alors 1er adjoint et soutient  amical d'Eric TOUATI, avec les autres adjoints de l'époque : Martine DUCHEMIN, Marie Odile ANGOT, Sylvie LANDEAU, Philippe GATEL, a plus que jamais toute sa valeur, surtout que tous ces élus qui le soutenaient (plus une dizaine d'autres ont préféré prendre leur distance avec lui...la pire Sylvie LANDEAU qui a pourtant été bien heureuse en juillet 2002 d'avoir Eric TOUATI pour lui sauver sur le plan financier et politique le désastre financier du spectale, ESCALE 2000, monté dans un champ de vaches derrière la gare et qui a couté plus de 1 500 000 F de déficit à la ville d'Evron : SYLVIE LANDEAU n'a jamais daigné en 7 ans s'inquiéter de savoir ce que devenait ERIC TOUATI...mais, bon, elle reste à son niveau : caissière de boulangerie jusqu'à sa retraite - son mari par contre à toujours été correct et a toujours pris de mes nouvelles-)

 

(1) Contacté par Libération,à l'époque,  Michel Nicolas n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. «La justice est indépendante et appréciera. Je ne veux en aucune façon influer sur sa décision», a déclaré le maire d'Evron.

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